Bonjour, Il y a quelques semaines, ma ligne téléphonique devenue (par chance) totalement inexploitable a été expertisée et réparée. ADSL seul par Le Neuf / SFR, ligne non dégroupée. Donc après avoir déjà constaté oreille à l'écouteur l'amélioration radicale se la qualité, je fais de temps en temps des mesures de débit. La base est le test , les résultats sont donnés en Ko/s, mais sont tout à fait cohérents avec les kbps, les données lues dans la box, la vitesse réelle de téléchargement. Le débit, suffisant par rapport à mes besoins actuels, est très stable d'une reconnexion à l'autre, à un détail près. Quand il fait jour, c'est de l'ordre de 540Ko/s, pour passer à 415 la nuit (à 10 près selon les reconnexions dans les deux cas). L'écart constaté *pourrait être* une diminution nocturne exacte à 75% (ou 80%) du débit diurne. Il s'agit réllement du passage jour nuit (même si je n'ai pas pu faire de comparaison entre un 21 décembre et un 21 juin, et pour cause), sans intervention des périodes ouvrables, dimanches, jours fériés, etc. Je ne connais pas le protocole mis en place par SFR après la réparation, et la box est laissée configurée par défaut pour ce qui est de l'optimisation ADSL, officiellement un compromis stabilité - débit - qualité, d'après moi plutôt favorable à la stabilité. Je ne sais pas ce qui alimente ma ligne en data, mais mon habitation se situe à Sète, ville moyenne à équipement normal en téléphonie et certainement faible en ADSL. Le comportement est tout à fait prévisible, à savoir une coupure spontanée une fois en début de soirée si je consomme à ce moment-là, et en début de journée, le débit restera au niveau faible tant que je ne relance pas manuellement une négociation en redémarrant la box.
La situation me satisfaisant totalement, c'est juste par curiosité que j'aimerais comprendre. Poser la question à SFR (voire à France Télécom), je n'en ai pas envie, ce sont des pénibles surtout dans cette situation où ils se tirent dans les pattes, et en plus je sais d'expérience que poser simplement la question peut amener le cas social qui répond à lancer une procédure qui fiche le bordel dans une configuration je le répète satisfaisante pour l'instant. Les heures de basculement correspondent aussi à une variation de ma qualité de réception TNT (antenne bricolée) mais je ne crois pas à un tel phénomène de propagation, s'il y a de l'hertzien sur la tuyauterie data, c'est du FH ou du satellite, pas soumis à ma connaissance à des variations de propagation, mais à confirmer par ceux qui savent pour ce qui est du satellite. J'ai pensé à deux explications, avec une préférence pour la première:
- je serais alimenté à un moment ou à un autre par au moins une artère numérique en fibres optiques. Cette voie serait équipée d'amplificateurs répéteurs alimentés par des panneaux solaires, comme on en voit par exemple sur les autoroutes, et il y aurait passage en mode dégradé, consommation réduite par réduction générale des débits, à l'heure du basculement sur batteries.
- un peu la même explication, mais par choix commercial, dans le but de faire des économies, le FAI achèterait moins de Mbits en régime nocturne, anticipant sur les besoins. Mais ça reste très flou, comment passe-t-on d'un débit global aux débits individuels ? Pourquoi jour - nuit et non pas heures ouvrables - non ouvrables ? Et puis la nuit, je suppose qu'il y a moins de consommateurs, mais qu'individuellement ils consomment au moins autant. Traitements par lots dans les entreprises, et pour les particuliers les bidochons qui se voient cinéphiles laissent la mule fonctionner à fond la caisse. Alors pourquoi réduire proportionnellement les débits individuels ? Ou alors c'est *aussi* une mesure anti-bidochon ?
Voilà, si quelqu'un par exemple de France Télécom sait, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais ;-)
Bonne fin de nuit, bon dimanche et bonne messe.