"Jean-Christophe" a écrit dans le message de news: snipped-for-privacy@z28g2000vbl.googlegroups.com... On Jul 24, 3:19 pm, Stan
Je crois que tout n'est pas si simple !
Mais en simplifiant beaucoup :
- L'amplification d'un signal (en tension) à tube ou transistor, le résultat est quasiment le même.
- Si on est dans un étage qui doit apporter des "effets" ou de la "distorsion", le comportement tube et transistor est très différent. Sur l'oscilloscope ou dans les oreilles on enregistre bien une différence !
- Le cas de l'étage de sortie (puissance) est très différent. En effet, un ampli de puissance à tubes peut fonctionner sans contre-réaction, et il représente alors une très forte impédance de source. L'ampli à transistors sans contre réaction ne donne qu'une bouillie sonore. Il lui faut donc une très forte contre réaction ce qui lui donne une très faible impédance de source. Et celle-ci va fortement "contrôler" l'amplitude des déplacements de la membrane du haut-parleur. Tout mouvement "parasite" de la membrane, en fournissant un courant électrique ramené à la sortie de l'ampli, sera énergiquement freiné. Bien que curieusement négligé par bon nombre de praticiens, c'est ce "facteur d'amortissement ", ou "dumping factor", très élevé des amplis à transistors et très faible pour les amplis à tubes qui fait toute la différence. Une autre différence de comportement des tubes et transistors dans un étage de puissance, c'est quand on atteint ou dépasse la limite de l'écrétage. Le son devient généralement inaudible avec des transistors mais reste acceptable avec les tubes. En effet ces derniers se comportent plus comme un "compresseur" que comme un "écréteur". Ce qui explique aussi très simplement pourquoi on est souvent très surpris du volume sonore délivré par un ampli de 12 watts à lampes par rapport aux mêmes 12 watts d'un ampli à transistors.
Bien cordialement, Max.