Pour les vieux radaristes.

Qui se souvient du fonctionnement du "wattmètre à coin d'eau" ? Il me semble qu'on mesurait une différence de température à l'entrée et à la sortie d'un circuit d'eau qui traversait l'émetteur. J'ai vu et utilisé le wattmètre à néon mais jamais le "coin d'eau". Il doit être plus vieux que moi ce machin.

-- villenoel

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villenoel
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"villenoel"

As-tu des photos, ou des liens ?

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Jean-Christophe

Bonjour J'ai utilisé cela lors des TP radar de l'ENAC. On appelait cela "charge a eau" mais il est probable que la "bouilloire" avait la forme d'un coin dans un guide. J'ai oublié la formule mais un physicien doit pouvoir retrouver cela. Je ne pense pas que cela soit si vétuste que cela car c'est justifié pour supporter les puissances cretes enormes des magnétrons. Une puissance moyenne de l'ordre du kilowat concentrée en une microseconde volatilise les resistances classiques. En radar operationel c'est peu utilisé sauf a l'ecole car la puissance on l'envoie dans l'antenne et on la mesure avec des coupleurs. Mais meme au niveau recepteur la fuite d'emission détruit instantanément des attenuateurs de 20W.Les limiteurs a diodes font donc bien leur boulot pour protéger le transistor d'entrée. C'etait tout le charme des anciens radars a impulsion on avait des tensions depassant 40Kv des courants de + de 1000 A et pas systematiquement besoin d'une grue pour manipuler les composants. J'ai toujours trouvé que les techniques d'impulsion n'etaient pas assez utilisées dans les labos electroniques. On passe une heure a cabler le montage et des dizaines a monter des radiateurs ventilateurs et alims pour le tester :-) En impulsion un gros condos de decouplage suffit pour voir que ça ne marchera jamais

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Laurent Blin

voir chaleur massique :

pour l'eau eau 4186 J·kg-1·K-1

4186 joules vont élever 1 litre d'eau de 1° (C ou K, c'est pareil en variation)

1 J = 1 Ws.

jj

Le 03/10/2011 20:03, Laurent Blin a écrit :

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jj

Le 03/10/2011 07:32, villenoel a ecrit :

la

Je me souviens qu'à TDF, il y avait un émetteur radio de 500KW qui utilisait l'eau d'une piscine spécialement prévue pour le refroidissement. Sur le circuit d'eau, il y avait un thermomètre juste avant l?émetteur, et un autre juste après. Avec une formule incluant le débit de la pompe et la différence de température il était possible de connaitre la puissance dissipée.

JC.

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JC

JC brought next idea :

à

doit

autre

P=Q.T Je suppose que c etait juste un "controle" complementaire, le tuyo semble etre a la bonne temperature donc pas de soucis :):):)

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disco67

Laurent Blin explained :

Sur les vieux radar ANTPS 1D (500 Kw) pour mesurer la puissance de sortie et + il y avait un coupleur monté d office sur la guidaille de sortie. Pour le TOS On pouvait sentir a la main les creux/ventres de difference de temperature sur le "tuyau" qui montait sur le toit de l ESAM de Bourges...:( J avais appris a voir le plus grand respect devant les modules d emissions (magnetrons et composants annexes) et peut etre encore plus attention au modulateurs d impulsions. Un instant d inattention est immediatement sanctionné....

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disco67

"JC" a écrit dans le message de news:

4e8a0e39$0$681$ snipped-for-privacy@news.free.fr...

================ Merci à vous tous. C'est bien ça. Pourquoi "coin d'eau" ? Je ne sais pas mais dans un vieux dessin le réservoir de flotte avait une forme de triangle ou de trapèze. Je n'aurais pas dû jeter mes vieux bouquins. Les puissances mises en jeu étaient déjà de l'ordre de 30 Mégawatts et même si la fréquence de répétition était de 1000 Hz avec une impulsion d'une microseconde, il restait beaucoup de chaleur à dissiper. Le wattmètre à néons était composé d'une série de tubes néons judicieusement disposés sur une portion du guide d'ondes et on voyait s'allumer les tubes sur une longueur proportionnelle à la puissance (comme un graphique à barres). On pouvait même lire la longueur d'onde en mesurant la distance entre deux ventres. La protection du récepteur se faisait avec un truc appelé TR/ATR (TRansmitter / AntiTRansmitter). C'était un montage de guide d'ondes savamment calculé sur des demi ou des quarts de longueur d'onde plus une chambre à ionisation qui court-circuitait l'entrée du récepteur lors de l'émission.

-- villenoel

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villenoel

Bonjour Pas trouvé grand chose sur le net sauf ça:

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Voir figure 6 page 3 Si j'ai bien compris la structure en coin ressemble en "miniature" a ce que l'on ferait sur une ligne coaxiale avec des attenuateurs : (Plein de Kw)>attenateur de 1dB>3dB>6dB>10dB>20dB Pour eviter que le premier attenateur chauffe trop.

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Laurent Blin

Laurent Blin a écrit :

Salut, En quelle année ? J'étais en stage en 55/56, (avant-hier !) à Orly.

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era

Laurent Blin wrote on 09/10/11 :

73 Rennes puis Bourges puis Pontoise....
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disco67

era expressed precisely :

ESEAT ESAM ERGM, militaire j etais...

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disco67

ENAC=École Nationale de l'Aviation Civile "era" a écrit dans le message de news:

4e93f2ca$0$30605$ snipped-for-privacy@news.free.fr...
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jungers jean-marie

jungers jean-marie a écrit :

the right answer ! D'abord à Orly puis à Toulouse. Je suis un ancien du STS.

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era

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