Diode de relais

Bonjour,

J'ai besoin d'un relais 2RT. N'en ayant pas sous la main, j'envisage de cabler en parallèle 2 relais 1 RT. La diode, je la place à chaque relais ou une pour les deux ? La seconde solution me parait plus "logique" sinon j'aurais deux diodes en parallèle ce qui parait un peu crétin.

Merci Raoul

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Raoul
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Bonsoir,

Oui, une seule diode de roue libre peut suffire dans ce cas.

- c.

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cLx

Attention à bien la dimensionner pour qu'elle puisse encaisser deux fois la valeur du courant d'une bobine. Une 1N4148 ou 4150, comme on le voit trop souvent, c'est peut-être un peu juste.

JKB

PS : on ne met jamais deux jonctions en parallèle sans les équilibrer. Deux diodes PN en parallèle, c'est une diode qui encaisse le tout, qui crame et c'est au tour de la seconde. Toujours une résistance en série avec chaque diode (même chose avec des transistors bipolaires, des thyristors ou tout ce qui est à jonction).

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JKB

Bonjour, Je suppose qu'il s'agit de la diode servant à supprimer les surtensions à la coupure de l'alimentation du relais. Dans ce cas une seule diode suffit mais il faut en choisir une capable de tenir une tension inverse supérieure à la surtension qui apparait aux borne de la bobine. Sachant que sur les relais de forte inductance, la surtension peut atteindre 20 fois la tension nominale. Voyez les diodes de la série

1N400x par exemple. La 1N4007 tient 1kv inverse ce qui est très largement suffisant. Attention, la diode a tendance a retarder ( quelques ms) la retombée du relais. Ceci est sans importance dans l'immense majorité des cas.

Le 22/12/2022 à 20:05, Raoul a écrit :

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Longeville

Il se trouve que Longeville a formulé :

pas du tout, la diode est justement la pour limiter cette tension à moins d'un volt.

sans diode

elle doit supporter une tension inverse correspondant à l'alimentation de la bobine, par exemple 12V sur une voiture.

A+

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Olivier B.

Le 23-12-2022, Longeville snipped-for-privacy@invalid.org a écrit :

Il n'y a pas de surtension parce qu'il y a une diode de roue libre, justement. Il faut une diode qui tienne la tension de la bobine (5 ou 12V dans la plupart des cas), mais qui soit capable de tenir le courant lors de l'ouverture du circuit. Il n'y a augmentation de la tension qu'en cas d'absence de diode.

La bobine du relais s'oppose à la variation du courant. Lorsque la commande du circuit s'ouvre (transistor ou autre), il un a un certain courant qui circule dans la bobine. La diode est là pour _éviter_ que la tension aux bornes de la bobine n'augmente plus que le Vf de la diode. Si vous avez un relais Reed qui consomme 30 mA, vous pouvez coller une 1N4150. Si vous avez un relais de puissance, le courant de commande sera plus grand et il vous faudra une diode 1N4001 qui tiendra un courant plus important.

Attention aux relais commandés en alternatif : il faut un snubber.

Euh... Vous mélangez un peu tout.

JKB

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JKB

Le 23/12/2022 à 18:28, JKB a écrit :

C'est bien de la diode que vous appelez "de roue libre" dont je parle: celle qui est en parallèle avec la bobine de commande et qui est destinée à absorber la surtension.

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Longeville

Le 23/12/2022, Longeville a supposé :

Simulation ici :

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Stanislas Thouret

Le 23/12/2022 à 20:24, Stanislas Thouret a écrit :

Tout à fait, c'est bien de cette diode dont je parle et qui évite la détérioration des contacts de commande ou le claquage du transistor. Montage archi connu depuis longtemps. Comme souligné la surtension peut être de l'ordre de 20 fois la tension nominale de commande du relais, il faut dimensionner le VR / VRRM de la diode en conséquence. Dans les systèmes ou les temps de commutation sont critiques, il faut se souvenir que la diode induit un retard à la retombée du relais.

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Longeville

Oui, et pourtant..

Non. En roue libre (bobine se décharge dans la diode), la diode est passante.

De plus quand la diode est présente pour offrir un circuit qui se reboucle au courant, la surtension n'est pas présente. Elle n'est là que quand le courant ne trouve pas de chemin "facile", parce que l'inductance de la bobine se comporte comme un générateur de courant constant (égal au courant qui traversait la bobine avant l'ouverture du circuit alimentant le relais), en tout cas pendant un bref instant..

<analogie pourrie>

C'est un peu comme si on disait que la LED sert à absorber la surtension de son alimentation à courant constant :p </analogie pourrie>

En inverse, la diode devra supporter la tension d'alimentation du relais, tout simplement.

Oui, c'est vrai. Il me semble que l'on peut mettre une Zener en plus en série pour accélérer la dissipation de l'énergie stockée dans la bobine (mais je n'ai jamais eu besoin à le faire, j'évite de faire commuter trop souvent un relais..)

- c.

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cLx

Tout à fait, c'est justement son rôle. Du moment que tu as une diode de roue libre, il n'y aura pas de surtension. La seule chose concernant son dimensionnement est le courant max qu'elle est capable de faire passer, car lui, en revanche, peut ne pas être négligeable. Il faut bien que l'énergie se dissipe quelque part.

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Opus

Je parle de la surtension *sans* la diode. Celle qui brule les contacts de commande :

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Non, la diode doit supporter la surtension. Si elle est de l'ordre de 20 fois la tension nominale (12v par exemple) elle sera de 240 volts. Il faut donc que la diode:

- supporte cette valeur de Vr (sinon elle claque par avalanche)

- le faire rapidement. Idéalement il faut une diode à recouvrement inverse rapide (de l'ordre de 200 à 400 ns)

Dans les anciens systèmes de commutation téléphoniques, ils n'avaient pas le choix: les relais battaient au rythme des impulsions de numérotation !! Les contacts résistaient bien sur les anciens relais. Beaucoup moins avec les relais plus récents miniatures ou miniatures. Mais bon, cette époque est révolue !

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Longeville

Le 23/12/2022, Longeville a supposé :

sans la diode surtention, ok

ben non, *avec* la diode la "surtention *sans* diode" n'existe plus, sinon la diode ne sert à rien

Raoul n'a pas précisé si la commande était faite par un contact ou par de l'électronique.

non, à l'ouverture du circuit la tension de bobine part de la tension d'alimentaiton par exemple 12V, tension *inverse* sur la diode qui est alors bloquée, pour décroitre très rapidement jusqu'à changer de signe pour devenir une tension *directe* et faire entrer la diode en conduction, le courant est alors égal à celui avant ouverture du circuit, imposé par la bobine, la tension de l'ordre de 0,7V (report du courant norminal de bobine sur la courbe U/I de la diode.

Le temps de bascule du relais est lié à l'inertie mécanique, l'influence de la diode de roue libre est totalement négligeable.

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Olivier B.

Le 23-12-2022, Longeville snipped-for-privacy@invalid.org a écrit :

Et c'est justement celle qui _évite_ la surtention à la limitant à Vf. Elle ne doit tenir que la tension inverse de la bobine, mais elle doit tenir le courant nominal de cette bobine.

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JKB

Le 23-12-2022, Opus snipped-for-privacy@youknew.org a écrit :

Mais il ne dépassera pasle courant circulant dans la bobine lors de l'ouverture du circuit.

JKB

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JKB

Le 23-12-2022, Longeville snipped-for-privacy@invalid.org a écrit :

Vous êtes obtus. NON. La seule tension que la diode doit tenir en inverse est la tension de la bobine. Expliquez-moi pourquoi on voit des 1N4001 sur des relais 12V ? D'avprès vous, ces diodes devraient cramer à chaque ouverture de la bobine.

N'utilisez pas des mots que vous ne comprenez pas. Il ne faut surtout pas une diode trop rapide (et il vaut mieux une PN classique qu'une Schottky). Je vous laisse réfléchir au pourquoi du comment. Indice, vous avez un début de réponse dans une réponse plus haut dans le fil.

Gnî ? Si vous utilisez correctement un relais, il tient parfaitement. J'en utilise tous les jours qui sont donnés pour plusieurs millions de cycles (tension et courant nominaux lors des commutations) et je n'en ai jamais eu un qui est revenu en SAV (et ce sont des relais de puissance capable de commuter 23A sous 400V). Les contacts de relais, ça se protège un minimum avec un circuit ad hoc et, sauf à faire n'importe quoi, il est quasiment impossible de détruire les contacts.

Mouais. Vous voulez que je vous file ce genre de relais sur culot octal, que je regarde comment vous les utilisez ? Parce que ces vieux relais perlent joyeusement sur les contacts et se mettent en court-circuit très rapidement s'ils sont malmenés.

JKB

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JKB

Le 24/12/2022 à 09:41, JKB a écrit :

Tout d'abord, la surtension apparaissant à l'ouverture du circuit dépend de l'inductance de la bobine. Si elle est faible, la surtension sera limitée et une 4001 peut parfaitement être suffisante (Vrrm=50v, Ifsm=30A))

Ensuite, cette surtension est en réalité une oscillation amortie qui présente une tension directe (cas ou la diode assure l'écoulement du courant) mais également une tension inverse que la diode devra supporter. Son Vr / Vrrm, notion qui, ne vous en déplaise je maitrise parfaitement, doit être suffisant pour éviter le claquage.

Je vous renvoie à une explication que vous pourrez comprendre peut-être:

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'est pourtant simple: un indice = Fig3 !

Notez également que les diodes ne sont pas l'unique moyen de protéger les circuits de commande de relais, j'en ai croisé une foultitude protégés par des varistances. Une explication chez Chauvin Arnoux:

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"DISPOSITIFS DE PROTECTION Sur un relais, lorsque l’alimentation est interrompue, l’énergie stockée dans l’inductance de la bobine crée une force électromotrice contraire à celle de l’alimentation. Cette tension parasite peut atteindre des milliers de volts. Il est possible d’installer des composants permettant de faire disparaitre ce phénomène, tels que des DIODE FLYBACK, des VARISTANCES ou des DIODES TRANSIL. LA DIODE FLYBACK est le composant de suppression le plus largement adopté. Ce composant offre une très faible résistance à la “re-circulation” de l’énergie accumulée aux bornes de la bobine. LA DIODE TRANSIL existe en deux types : • TRANSILS UNIDIRECTIONNELLES : elles bloquent les perturbations dans un seul sens, alors qu’en présence d’une tension de polarité opposée, elles répondent comme des diodes normales. • TRANSILS BIDIRECTIONNELLES : elles sont installées dans des circuits où une tension alternative est présente et elles sont constituées de deux diodes transil connectées en opposition. LA VARISTANCE est une résistance variable (non polarisé), dont la valeur de résistance dépend de la tension appliquée"

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Longeville

JKB a émis l'idée suivante :

Vous êtes les uns et les autres beaucoup plus instruit dans la science de l'électronique que moi

Aussi je prends un exemple :

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Pour ce relais classique quelle est pour les uns et les autres la protection préférable qui emporte votre adhésion

Etant peu versé dans l'electronique je me permettrai de vous poser les questions qu'un béotien remue dans sa tête

Reply to
bp

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