volume d'eau avec capteur de pression

Screugneugneu....ça doit être une histoire de degrés de liberté: gamma = (nb de degrés de liberté) / 3. Comme les molécules de O2 et N2 ont 5 degrés de libertés, ça doit faire 5/3 pour l'air.....y-a-t-il un vrai physicien dans la salle ?

Vincent

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Alatriste
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euh, non, transitoirement 6.24 / 3 = 2.08 fois plus élevée puisqu'on s'attend à une augmentation d'un facteur 3 de la pression.

et le facteur d'erreur sera d'autant plus élevé que l'on comprime beaucoup.

2.94 par exemple pour une compression 1/5...and so on...

Vincent

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Alatriste

Le 23/09/2011 17:16, Alatriste a écrit :

oui, mais tu as oublié les transferts d'énergie... la chaleur du gaz va se diffuser vers l'eau et le récipient..

et vu les masses et les chaleurs massiques... ça ne devrait pas trop chauffer. je te laisse faire le calcul.

heureusement d'ailleurs car sinon à chaque fois que je pompe mon pulvérisateur, il fondrait !

JJ

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jj

Le 23/09/2011 13:52, Alatriste a écrit :

as-tu un pulvérisateur, as tu constaté qu'il chauffait quand tu l'as mis sous pression ?? moi, non.

forcément en comprimant l'air, ça chauffe, mais dans quelle mesure?

JJ

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jj

non, je n'ai pas oublié. Je parle dans l'hypothèse adiabatique (i.e. transformation suffisamment rapide pour que les transferts d'énergie soient négligeables le temps de la transformation) qui n'est bien vérifiée dans la réalité que si le remplissage est rapide devant la constante de temps thermique du volume d'air. C'est le scénario catastrophe en somme....mais ça fixe les idées.

j'ai fait le calcul dans autre post: 346° dans l'hypothèse adiabatique. Ce qui serait bon de savoir c'est une idée précise de la constante de temps thermique du volume d'air. Si elle est au delà de la minute comme je le présume, l'hypothèse adiabatique n'est pas irréaliste et une élévation d'une centaine de degré n'est pas irréaliste non plus.

si vous avez vraiment quelque-chose à démontrer....faites le vous même....

je doute également qu'en pompant 10 secondes sur votre pulvérisateur vous soyez capable de faire passer la pression à 6 bars. Une pompe à eau en est certainement plus capable.

chacun peut faire l'expérience de l'élévation de température d'un gaz compressé avec sa pompe à vélo....si vous y mettez de l'énergie ça chauffe à ne pas pouvoir y laisser la main.

Vincent

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Alatriste

Le 23/09/2011 20:26, Alatriste a écrit :

J'ai renoncé à lire tous les mails, mais pour savoir le volume d'eau, utilisez une balance électronique de préférence afin de récupérer l'info du poids et couper l?électrovanne

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BP

la montée en pression est lente quand elle est manuelle. De plus le problème est différent parce que vous introduisez de l'air extérieur en pompant. Ici il s'agit d'ajuster la pression en remplissant d'eau.

ça dépend de beaucoup de paramètres pour se prononcer avec certitude. Je ne faisais qu'évoquer le problème et décrire un cas limite surement pas atteint en pratique. Moi, ce que j'en dis, c'est que quand on envisage de monter une pompe à eau et de placer un capteur de pression (étanche ???), on n'a pas peur de placer un capteur de température pour s'assurer que l'opération se déroule à peu près à température constante...ne serait que comme un sécurité supplémentaire en cas de défaillance de la surveillance de montée en pression...pas vrai ?

Vincent tim

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Alatriste

jj :

[...]

Quand j'étais gamin, je faisais la manip avec une pompe à vélo, celle en aluminium (Lapize: ). On constate ce qu'on doit constater. Et bien entendu l'aluminium du fait même de sa conductibilité thermique qui favorise la sensation diminue également l'ampleur du phénomène.

--
Pierre Maurette
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Pierre Maurette

Bonjour,

Autre proposition!

le capteur piézo est collé au fond du réservoir...il mesure une pression différentielle avec l'extérieur...

(datasheet :avec 9mv pour 1/100 bar soit 10 cm d'eau)

Quand Pdiff= 40 mbars (36 mv) on arrête le pompage d'eau et envoie l'air... quand Pdiff= X bars on arrête tout... puis charge flottante en air...

Non?

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Yves

Bonjour,

Je suis étonné de cette valeur de température. Il me parait assez simple d'augmenter une pression en moins d'une seconde dans un récipient. Il suffit d'utiliser une seringue dépliée à son maximum, de boucher sa sortie puis de la fermer au maximum. Il est donc possible de réduire le volume d'air très facilement par un facteur 3, voir plus. Pourtant la seringue ne se met pas à fondre...

JC.

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JC

"JC" a écrit dans le message de groupe de discussion : 4e7e26f1$0$21578$ snipped-for-privacy@news.free.fr...

euh.....Non, je ne crois pas que vous ayez idée de la force qu'il faut pour réaliser cette opération....

Vincent

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Alatriste

dans l'hypothèse adiabatique il vous faut un poids de 24 kg pour comprimer rapidement 3 fois l'air dans une seringue de 3 cm2....plus de 40 kg pour un facteur 5....autant vous assoir dessus.

de plus il faut peu d'énergie pour chauffer quelques cm2 d'air à

300°C....pas assez pour faire fondre le plastique.

Vincent

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Alatriste

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).

Et combien vaut le taux de compression sur un aller-retour de piston ? comparez à celui du compresseur envisagé. (4 pt) Je ramasse dans cinq minutes. ;-)

Den

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Den

Le 24/09/2011 03:51, Pierre Maurette a écrit :

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).

oui, j'ai fait cette expérience moi aussi, mais il fallait plusieurs aller-retours pour que ça chauffe, et la chaleur était dans le corps de la pompe mais l'air n'était pas chaud.

en fait c'est le frottement du joint qui provoque cet échauffement de la pompe.(joint en forme de cuvette, qui entraine un frottement important).

pour preuve: la localisation de l'échauffement au milieu de la pompe et nul au bout là ou se situe l'air comprimé, car pas de frottements.

l'ait s'échauffe aussi, mais échange la chaleur avec son environnement, vu la densité de l'air, l'échauffement du à l'échange thermique sur le corps est ridicule.

JJ

Reply to
jj

jj :

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).

Là, en gros, vous me traitez d'idiot, ou alors de menteur, ou les deux, et ce n'est pas gentil. Bien entendu le geste doit être dissymétrique, rapide et unique, compression rapide et détente retardée ou très lente, OU l'inverse. Je vous laisse à vos concours d'argumentaires, il est vrai que quand je voyais le mot /adiabatique/ en cours de thermodynamique, je changeais de trottoir. Bien plus tard, j'ai eu l'occasion de tâter un peu de régulation industrielle, et je peux affirmer que les précautions évoquées par alatriste existent bel et bien, même si ce n'est toujours pas très intuitif pour moi.

--
Pierre Maurette
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Pierre Maurette

Le 25/09/2011 03:56, Pierre Maurette a écrit :

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).

je ne cherche en aucun cas à te traiter d'idiot ou quoi que ce soit! rassures toi, loin de là

j'essaie simplement d'apporter une analyse critique, et donc d'analyser toutes les hypothèses et vérifier leurs fondements et leur applicabilité.

oui, il y a bien échauffement de l'air, je ne le conteste pas.

mais je ne pense pas que l'échauffement soit gênant car (1) il y aura échange thermique avec l'environnement car la montée en pression sera relativement lente et (2) je ne pense pas que cela soit gênant vis à vis de la précision recherchée.

jj

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jj

JJ tu ne serais un peu négationniste sur les bords ? Tu remets en cause la théorie de nombre de scientifiques prestigieux dont les travaux ont étés vérifiés depuis longtemps. A tu déjà vu gonfler une bouteille de plongée ? il faut la réfrigérer si on ne veut pas qu'elle explose. Faut bien sur avoir l'esprit critique, mais à ce point là ! au fait de 11 septembre ça a vraiment existé ?

"jj" a écrit dans le message de news:

4e7f22b4$0$30748$ snipped-for-privacy@reader.news.orange.fr...

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).

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jungers jean-marie

La loi Godwin frappe encore et toujours...

Des gonfleurs de pulvérisateurs émérites!

Non... Il faut la réfrigérer pour la charger au maximum compte tenu d'une pression donnée immédiatement en fin de gonflage! On transfère normalement de l'air "comprimé et froid" dans la bouteille il se mélange avec l'air intérieur "qui se comprime", la température évolue peu... si la bouteille est gonflée à 200 bars depuis un réservoir tampon seule 1/200 de la masse d'air a été comprimée, le reste a été transféré...

Ditto: loi Godwin et méchants conspirationnistes!

Approche énergétique, pour rigoler: 11,5 litre d'air à 300°C et 4 bars (à la grosse louche)

11,5*4*1,2/1000 kg avec 1000 joule/kg*°C et 300°C de deltaT soit 55*300 °C 16500 joules Soit de quoi réchauffer les 30 litres d'eau de 16500/ (4186*30) = 4/30 = 1/10°C ça et les cinétiques de radiations en sigma*T^4 ..Moi également je suis conspirationniste: on n'approchera jamais les 300°C même de loin!

Mais on peut tout de même s'amuser avec ce principe: pour se rendre compte que ce n'est pas si facile d'obtenir des hautes températures

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Yves

Bonsoir Jan Marie

Je suis entre autre plongeur depuis pas mal d'années et les blocs de plongées ne sont pas réfrigérés.

Dans certaines structures pour contrer la loi de charles et avoir le maximum d'air dans les blocs ceux ci sont immergés dans un bassin avec de l'eau courante.

Chez nous ou nous gonflons plusieurs dizaines de blocs à 230 bars par semaine, on n'en a pas besoin. le compresseur s'arrête à 220 bars et il reste envion 200 bars après, et cela suffit.

Meilleures salutations

Claude

jungers jean-marie a écrit:

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Claude

Mon blabla ne signifie bien entendu pas qu'une compression adiabatique ou polytropique de 0 à 200 bars ne serait pas suffisante pour faire fondre toute bouteille! Cela serait bien le cas...

En première approche à 400°C la puissance radiée est de l'ordre de 3 kw:

16kJ en 5 secondes...
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Yves

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