Merci, ce n'est pas la tension qui m'interesse mais la frequence. en fait je me pose la question suivante: si je fais un petit frequencemetre dont la base de temps est basée sur le 50hz, quelle precision puis-je avoir?
1%, 1 millieme ou mieux?
Merci, ce n'est pas la tension qui m'interesse mais la frequence. en fait je me pose la question suivante: si je fais un petit frequencemetre dont la base de temps est basée sur le 50hz, quelle precision puis-je avoir?
1%, 1 millieme ou mieux?-- Alain
"alain denis" a écrit dans le message de news:
4b16a29b$0$30758$ snipped-for-privacy@news.free.fr...============ Un rapport EDF fait état "qu'un certain jour" , ils ont du baisser la fréquence à 49.8 Hz au lieu de 50
alain denis a écrit :
Dans ce qu'on appelait avant les dispatchings , il y a des compteurs d'alternances , la correction est journalière il me semble du moins quand j'avais visité le GRME de Lyon c'est te dire si ça date ! Le réglage étant fait par la consigne de vitesse des groupes , en principe au bout d'un an le compte doit être juste ( c'était la norme de l'époque 1980-90 )
"itacurubi"
d'alternances , la correction est journalière il me semble du
bout d'un an le compte doit être juste ( c'était la
Au risque de dire une connerie, ton terme consigne de vitesse me chagrine La vitesse du groupe est celle du "réseau" Le téléréglage joue sur la Puissance ,suivant le taux de participation fixé,et sur la tension pour le réactif Une sombre histoire de puriste :-)
-- Andre
André a écrit :
Je m'y attendais ;-) , lorsque le groupe est couplé la consigne de vitesse ( + ou - V ) joue sur la puissance active , vu que la vitesse est constante .
"itacurubi"
ou - V ) joue sur la puissance active , vu que la
La question est règlée :-)
-- Andre
GRENON Loïc a écrit :
C'est pour des histoires de rendement qu'il passe par "autant" d'étapes ?
Il y a un bon article sur le Wikipedia =E0 ce sujet. Lire l'article, ses d=E9pendances, et la version anglaise (qui est =E9videment plus riche).
Il existe deux types d'alternateurs: auto-synchrones, et assynchrones. Il existe en France une dizaine de g=E9n=E9rateurs du rpemier type, et une centaine du second. Les seconds sont esclaves des premiers. Les auto- sync sont des centrales g=E9n=E9ralement =E0 =E9nergie fossile, et les assy= nc les nucl=E9aires ... g=E9n=E9ralement.
La question ardue, =E0 laquelle je n'ai pas de r=E9ponse est: comment on force la synchronisation entre elles des g=E9n=E9ratrices auto-sync ...
Mais une fois que les auto-sync sont "cl=E9es ensemble", alors, les assynchrones ne font que suivre le rythme. Les autosync envoient un courant d'exitation (pour sch=E9matiser) vers une centrale nucl=E9aire; la nuclaire va r=E9pondre =E0 cette exitation, en produisant de la puissance. La puissance REACTIVE est 4 =E0 20 fois sup=E9rieure =E0 la puissance exitatrice; ce qui fait office, en quelques sortes, d'amplification de puissance; mais la r=E9active est parfaitement synchrone et syntone (il faut insister sur ces deux composantes) avec l'exitatrice.
C'est pour =E7a que, quand on consid=E8re les r=E9acteurs nucl=E9aires, ceu= x qui fournissent la majeur partie de la puissance consomm=E9e et pay=E9e, pour correctement "calibrer" cette puissance, il suffit de calibrer la puissance d'exitation envoy=E9e dedans; puissance g=E9n=E9ralement envoy=E9= e par d'autres centrales.
Y a des effets et bord, et des cas particuliers. Entre autre, apr=E8s une panne g=E9n=E9rale, ou une coupure de grande ampleur, il faut resynchroniser les r=E9seaux. Quand une panne a lourdement fragment=E9 un r=E9seau, et que certaines centrales sont isol=E9es, elles ont deux probl=E8mes:
- elles doivent =E9vacuer la puissance produite
- elles doivent produire une puissance d'exitation.
Il faut =EAtre capable de g=E9n=E9rer localement une puissance exitatrice pour:
- permettre le lancement des turbines
- produire de la puissance r=E9active
- avoir une base pour se synchroniser sur les autres centrales
Les barrages d'eau ont souvent les deux types. Les nucl=E9aires sont souvent d=E9nu=E9es d'exitatrices. Ce qui veut dire que pour lancer une centrale nucl=E9aire, et la maintenir, elle doit imp=E9rativement =EAtre connect=E9e =E0 d'autres centrales; si vous coupez l'arriv=E9e de la puissance exitatrice d'une nucl=E9aire, c'est catastrophique: elle se d=E9synchronise, et perd son exitation; la puissance fournie par les turbines des moteurs n'est donc plus absorb=E9e par les bobinages: elle s'emballe, et les rotors acc=E9l=E8rent.
Ce qui m'intigue moi, c'est comment on synchronise en pratique les centrales qui =E9mettent la puissance d'exitation ...
:Non.
Non.
D'un point de vue fr=E9quentiel, les centrales assynchrones tournent =E0 la m=EAme vitesse que les exitatrices. Mais si on regarde le probl=E8me =E0 l'envers, tu retrouve que 10% de la puissance consomm=E9e par l'usager doit =EAtre g=E9n=E9r=E9e par l'exitatrice. Quand l'usager allume sa lumi= =E8re, les deux centrales restent synchrones; mais l'appel de puissance de la seconde centrale est r=E9percut=E9 sur la premi=E8re ... qui va ralentir, c= e qui va ralentir la seconde. Jusqu'=E0 trouver un point d'=E9quilibre.
Sur le principe, pour acc=E9l=E9rer la fr=E9quence, il suffit donc d'injecter plus de puissance "m=E9canique" dans l'entr=E9e du moteur des centrales exitatrices. En pratique, je ne sais pas comment ils font.
?
Non. Le rendement n=E9cessite, par propri=E9t=E9 des moteurs autnomes, d'avoir une moteur =E0 aimants permanents, et de tourner =E0 haute vitesse. Ce qui veut dire ... roulement fragiles, huile de synth=E8se non recyclable, et pollution; mais je suis hors sujet.
La mise en courant continu, puis ondulation est requise pour pouvoir respecter la contrainte de base: fournir une tension "sinusoidale de valeur efficace continue", c'est =E0 dire ... ne variant pas avec la vitesse du vent.
La m=E9canique globale (vent, pale, moteur) a une plage de fonctionnement optimale tr=E8s =E9troite. Si on veux de la grande puissance, on se retrouve avec presque rien les jours de vent faible (pour illustrer, un vent qui sera =E0 25% du vent optimale ne fera produire que 10% de la puissance nominale); une m=E9ga temp=E8te pose le m=EAme probl=E8me. Y a toute une m=E9canique de pales orientables, d'engrenages, d'embrayage sur les tr=E8s grosses =E9oliennes, mais =E7a ne r=E9soud que partiellement le probl=E8me.
Les =E9tapes servent juste =E0 encaisser les variations de vent, tout en continuant de produire 220Veff =E0 50Hz.
Les variations de vitesse son trop fortes pour pouvoir utiliser des bobines comme les centrales ordinaires.
Les pros rectifieront mes erreurs de vicabulaire.
e
ce et
Cf l'URL que j'ai donn=E9e y a 1h.
ntre
En elec, on m'a toujours dit de couper (ou mettre en route) =E0 courant nul.
Je me demande quel est le cos(phy) d'une centrale; forc=E9ment le m=EAme que celui des usagers ... mais du coup, je me demande quel est le cos (phy) moyen en europe; et si il est possible de le comparer avec d'autres r=E9seaux.
Perso, je ferais pas le raccordement =E0 tension nulle, mais =E0 courant nul; ou au milieu des deux points. Parce si on compte un cos(phy) gentil de 0.95, =E0 l'=E9chelle de 900MW comme disait l'autre, =E0 0V il doit encore passer quelques MA :) ... dans les 40MA ?
apr=E8s r=E9fl=E9xion ...
- mise en route =E0 tension nulle
- coupure =E0 courant nul
et en pratique voici un synchroniseur :
Tu aurais des sources ? Cote Edf je ne connais pas trop mais il y a des choses qui m'étonnent dans tes propos ( Je n'ai que géré des diesels < 5Mw couples en local et sur le réseau )
On Dec 3, 1:52=A0am, Doublehp
Dommage, c'=E9tait justement le sujet.
e :
Pourquoi non ?
Pourquoi non ?
La question reste : comment sont-elles synchronis=E9es ?
Bon, ok.
n
J'ai d=E9j=E0 sp=E9cifi=E9 qu'il y a deux =E9chelles de synchronisation; et= la synchronisation la plus d=E9licate n'est pas celle effectu=E9e dans les centrales qui d=E9livrent le plus de puissance.
ase :
Je sais seulement que =E7a ne se r=E9sume pas =E0 un probl=E8me "tension + fr=E9quence =3D courant". C'=E9tait l'approche qu'on avais y a 50 ans. Depuis, on a constat=E9 =E0 l'=E9chelle nationale et internationale des ph=E9nom=E8nes de groupe, d'onde (non pas =E0 l'=E9chelle du 50Hz, mais une onde de propagation plus lente). On aborde jamais ce type de g=E9n=E9rateurs en conceptes de tension/fr=E9quence/courant, mais en termes de puissance.
Y a aussi diverses sortes de d=E9phasages que je n'ai jamais compris (je vous rappelle que les moteurs sont inductif !!! ).
Entre autre, par exemple, je crois que le nombre de poles d'une bobine n'est ni paire, ni multiple de 50. Et sa fr=E9quence de rotation m=E9canique n'est pas non plus paire ni multiple de 50. Pour =E9viter des probl=E8mes de r=E9sonnance (entre les appels de puissance electriques, et les secousses m=E9caniques).
Plus tout un tas de trucs rectifi=E9s =E0 l'=E9chelle nationale par divers m=E9canismes maitris=E9s par seulement quelques douzaines d'ing=E9nieurs.
Ca peut =EAtre r=E9sum=E9, et simplifi=E9 =E0 l'=E9chelle d'une ville, ou d= 'une usine. Mais le probl=E8me de synchro d=E9batu ici est totallement n=E9gligeable =E0 l'=E9chelle d'une ville, et pertinent seulement dans le cadre d'une contribution internationale (centaines de centrales, et miliers de villes); et =E0 cette =E9chelle, on ne peux plus rien simplifier ni n=E9gliger.
Ces probl=E8mes sont passablement bien expliqu=E9s dans les bilans et compte rendus d'analyse d'incidents. Certains sont mis en r=E9f=E9rence dans le wikipedia; on en trouve d'autres sur les sites web des instituts de surveillance, d'exploitation, et soci=E9t=E9s de certification.
Doublehp a tapoté du bout de ses petites papattes :
J'aurais pensé que le triphasé permettait d'éviter ce pb.
-- LeLapin
Vu le nombre de g=E9n=E9ratrices en usage, le nombre de mod=E8les diff=E9rents, et la complexit=E9 du r=E9seau ... j'=E9vite de penser et pr=E9sumer.
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