Commutation 500V/200W

Le 21/01/2013 21:00, JKB a écrit : ...

==> Bon, j'ai bien tout lu. Tu sembles avoir bien étudié la question. Tu sembles plutôt documenté sur le sujet.

Si on ne l'a pas fait dans les années passées, où le tube était le seul moyen d'amplifier, c'est que les tubes n'était pas très cher et que ça ne valait pas le coup de s'emmerder ?

Maintenant si tu veux vraiment travailler le sujet, pour la beauté de l'art, tu dois trouver une solution.

Les transfos séparés sont une solution. Le rayonnement, ça se traite, les transfos peuvent être dans une boite mumétal. Ils peuvent même être dans un coffret mumétal éloignée, avec le rendressement. Tu transportes la HT avec du câble coax télé.

De toute façon, si tu en es à l'amplification par tube, c'est que tu as envie de te casser la tête car la différence avec les très bons amplis solid state n'est que subjective. Harmonique 2 ? (;o)))))

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METIS
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METIS
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Le Tue, 22 Jan 2013 08:01:04 +0100, METIS écrivait :

C'est surtout qu'on n'avait jamais étudié la question parce qu'on ne s'est posé la question qu'au début des années 60, lorsque les transistors ont inondé le marché. Quant à dire que les tubes n'étaient pas chers... Comment dire... C'est sans doute pour cela qu'on réduisait drastiquement le nombre des tubes dans les récepteurs. Pour information, un récepteur superhétérodyne AM/FM de la fin des années 50 tourne généralement avec 6 tubes (redressement, préampli, oscillateur, les deux modulateurs et ampli de puissance). Compare un peu avec les postes à transistor de la même époque.

Non, ce n'est _pas_ une solution car on perd alors la référence de la tension nulle pour le chauffage des tubes à un potentiel positif. Par ailleurs, ça fait un autre truc qui rayonne. Donc cette solution est mauvaise. La solution passe donc par une régulation contrôlée ou par un relais.

Le problème n'est pas la boîte. Le problème est plus sournois, c'est la fixation de ces transfos pour éviter les courants de fuite. Un transfo, ça se monte isolé du châssis et les fixations sont assez fragiles pour des transfos de plusieurs kg. Par ailleurs, il y a un problème de _place_.

Je peux aussi mettre l'alimentation à la cave, mais ça n'est pas très pratique. Par ailleurs, je ne vois pas l'intérêt de véhiculer du courant continu sur un coax.

Raté, impédance de sortie du tube, ce qui fait qu'un bon ampli à tube (j'ai dit un _bon_) sera toujours meilleur qu'un bon ampli à transistor. Mais ça veut dire qu'on chiade les régulations (BT et HT), les alimentations et les chauffages (en particulier l'ordre des alimentations). Tout ce qui n'est quasiment jamais fait sur les amplis du commerce. Il y a même des amplis du commerce qui utilisent des régulateurs à découpage (et paf le tweeter à la première intermodulation !), d'autres qui chauffent les préamplis en alternatif et j'en passe.

JKB

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JKB

Le 22/01/2013 08:32, JKB a écrit : ...

...

==> Bon, bé mon vieux, amuse-toi bien. Moi, je suis à cours d'idées. Quand tu auras trouvé le truc qui va bien, raconte-nous. Ca sera intéressant pour la science.

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METIS
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METIS

Un IGBT peut-être?

Joël

"JKB" a écrit dans le message de news: snipped-for-privacy@rayleigh.systella.fr...

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Joël André

JKB a écrit :

Puis-je suggérer une piste, sans apporter de solution "clef en main" ? La problématique était connue pour les tubes de grande puissance, à haute tension élevée (émetteur, générateur industriel ..).

Il existe des relais thermiques, constitués d'un bilame chauffé par la tension des filaments. Ceci introduit une temporisation qui n'applique la haute tension que si le tube est chaud. La HT, pour des raisons d'isolement du relais, est souvent coupée dans le retour au châssis.

Il est courant aussi de rencontrer une protection des diodes de redressement HT en mettant, en série dans le primaire, une résistance court-circuitée par le contact repos d'un relais alimenté à travers une cellule RC de forte constante pour introduire une temporisation. Cela limite l'appel de courant alors que les capa de filtrage sont totalement déchargées (in rush current).

Si tu alimentes les filaments en continu, tu peux gérer facilement une limitation de courant (avant, on mettait une résistance CTN en série avec les filaments)c?est souvent à la mise en route, alors qu'ils sont froids, que les filaments "claquent" (CTP donc très faible à froid).

Comme tu es dans le domaine de la BF et qu'il n'y a donc pas de retours HF à craindre dans une logique de commande, tu peux remplacer ces temporisations "à l'ancienne", par un séquenceur.

Enfin, puisque tu n'as pas pour objectif de construire vintage, tu peux utiliser des transfos toriques qui limitent les fuites et les courants induits.

Bon courage.

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Sylvain
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Sylvain POURRE

Le Tue, 22 Jan 2013 13:06:38 +0100, Joël André écrivait :

Je suis en train de creuser la chose (ou MOSFET), mais je ne suis pas à l'aise avec les MOS.

Sur la commande, je peux mettre un optocoupleur, mais je n'arrive pas à trouver la bonne polarisation du transistor. Dans l'idéal, je n'ai que quatre pattes : 1/ commande + 2/ commande - 3/ 450 V entrée 4/ 450 V - un pouillème, sortie commutée.

Cordialement,

JKB

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JKB

Le Tue, 22 Jan 2013 13:11:26 +0100, Sylvain POURRE écrivait :

Mais ça ne résout pas tout à fait le problème puisque j'alimente les filaments à 20 ou 30V au-dessus du potentiel de la cathode. Il me faut donc couper l'arrivée du courant, pas le retour. Dans le cas d'un chauffage flottant, effectivement, couper le retour serait la solution.

Ça, c'est déjà fait ;-)

Cordialement,

JKB

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JKB

JKB a écrit :

C'est assez simple, il te suffit de court-circuiter le point nodal R1/R2/R à la masse avec n'importe quel petit transistor (BJT ou MOS) haute tension. Prévoir une résistance de limitation de courant (capacités parasites importantes sur Q1) et une zener de protection pour sa grille... Prévoir également qu'à 1mA de courrant de drain il dissipera 500mW durant les phases où la sortie est désactivée.

D'autre part sur ton montage, si Q1 est un MOS "classique" à enrichissement, ça ne marchera pas et il te faut un MOS à appauvrissment, genre, pour 500V,

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Thanks, 
Fred.
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Fred Bartoli

pas à l'aise avec les MOS.

Je ne comprend pas ton problème, si j'ai bien suivi l'integralité du fil, tu veux une alimentation régulée 300 a 500 v sous quelques milliampères dont le plus est commandé ?

Si je reprend le schéma que tu a pris au départ, pourquoi ne pas "shunter" le condensateur C1 par un transistor bipolaire en saturation et de mettre la grille du Mos ballast Q2 a zéro, au besoin avec quelques résistances additionnelles pour protéger la zoner des retours de courant éventuels . Tu aura ta commande en basse tension et la tension de sortie qui va partir a zéro. Il y aura un petit soucis de dissipation mais si j'ai bien compris cela ne doit être que transitoire et cela aidera a la décharge des condos de filtrage en amont de la régulation ?

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JP

Pas de ce coté, avec le générateur de courant formé par Q1 tu aura une sacré dissipation en 500v

enrichissement, ça ne marchera pas et il te faut un MOS à appauvrissment, genre, pour 500V

Le fonctionnement est très bien expliqué dans la page source de l'image

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JP

JP a écrit :

Non, Q1/R1 est une source de courant 1mA. La dissipation sera limitée à

500mW, comme je l'ai écrit.

que je n'avais pas vue mais où, bien sûr, il est noté dès le début :

"Q1 est un Mosfet à apauvrissement, le courant est fixé par la valeur de R1 et sa tension de pincement."

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Thanks, 
Fred.
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Fred Bartoli

Le Tue, 22 Jan 2013 15:17:34 +0100, JP écrivait :

le

Exactement.

Comme le Vce ne sera pas nul (pour un bipolaire shuntant C1), j'ai peur de me retrouver avec une tension non nulle en sortie de régulation. Je suis en train de regarder comment mettre un MOSFET canal P à enrichissement en amont de cette régulation. Lorsque j'aurai mis la chose au propre, je soumettrai ici pour critiques.

Cordialement,

JKB

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JKB

500mW, comme je l'ai écrit.

Oui c'est moi qui fait une erreur de calcul

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JP

Si tu opte pour une approche de type MOS, il faut garder en mémoire les aspects bénéfiques d'un BJT. Un MOS commute avec une bonne densité; mais il commute parfois trop vite. Le BJT a parfois le bon goût d'être lent, ce qui pour les charges inductives et capacitives évite les courants d'appel; et même sur les résistifs, ça évite le dI/dt, et donc l'émission du parasite.

Donc, pour récupérer ce bénéfice, il est parfois intéressant de ralentir la commutation du MOS en allourdissant la capacité de sa grille: C en //, et R en série vers le driver.

Outre les défaults bien connus des relais, je leur repproche d'être parfois trop brutaux. On m'a raconté les bienfaits des relais à mercure, et je n'ai jamais pu en voir sur catalogue; ils ont été interdits avant que j'arrive dans le métier. Je me demande si ils ont encore un équivalent, ou si dans de rares cas particuliers on continue de les utiliser "parce qu'on peux pas faire autrement" ... et donc si du à nécessité ils sont encore fabriqués (mais évidement réservés à une élite).

--
 >o_/ DEMAINE Benoît-Pierre (aka DoubleHP) http://benoit.demaine.info/ 
If computing were an exact science, IT engineers would'nt have work \_o< 

"So all that's left, Is the proof that love's not only blind but deaf." 
(FAKE TALES OF SAN FRANCISCO, Arctic Monkeys)
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Benoit-Pierre DEMAINE

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